Dans la veine des meilleurs suspenses de Michel Bussi.
" Tel un soleil brutal, la lumière du phare des Enchaînés inonde la pièce. Une seconde à peine. Puis l’obscurité reprend le dessus, simplement
percée du halo des lampes torches.
Je vais mourir ici.
C’est une certitude.
Une seule question me hante, la dernière : jusqu’où sont-ils prêts à aller pour me faire avouer ? A fouiller ma mémoire, comme s’ils pouvaient en
arracher les souvenirs qu’ils convoitent ?
Tout est allé si vite, à peine quatre jours.
Je n’étais alors qu’un adolescent parmi d’autres.
Un orphelin.
C’est du moins ce qu’on avait toujours voulu me faire croire... "