Si les deux premiers GTA PSP étaient des spin-off de précédents volets PC et consoles, Chinatown Wars est de son côté un portage pur et simple du titre sorti sur DS au début du printemps. Pour l'occasion, Rockstar a voulu mettre tout le monde sur un pied d'égalité et s'improvise roi de l'adaptation en maîtrisant sans fausse note les potentielles difficultés rencontrées.
Grand Theft Auto : Chinatown Wars
Chinatown Wars. Le titre est aussi éloquent que possible. Il renseigne à la fois sur le lieu de l'action, sur l'univers infiltré et sur l'identité du héros. Retour à Liberty City, la ville de tous les dangers, de tous les vices et de tous les trafics. Zoom sur les triades chinoises, un monde que les joueurs de la série ont déjà tutoyé dans GTA III. Enfin, bienvenue dans la peau de Huang Lee, un personnage qui n'a rien en commun avec ses prédécesseurs, si ce n'est de voir son profil se noircir à mesure qu'il se laisse engloutir par l'appât du gain et par l'envie de vengeance. Lorsque le jeune asiatique débarque dans ce New York à la sauce GTA, le joueur ne sait pas grand-chose de lui. Tout juste a-t-il le temps de faire connaissance avec Huang qu'il prend une balle dans la tête avant d'être laissé pour mort au fond des eaux de Liberty City. Le héros a par chance, et après avoir matraqué l'écran du bas de la console pour briser la vitre de la voiture dans laquelle il est prisonnier, réussi à s'en tirer. Parachuté au milieu d'un conflit d'intérêts, il vient de perdre l'épée antique qu'il devait livrer à son oncle, un sésame qui devait permettre à ce dernier de prendre le contrôle des triades. Son père décédé, Huang va tenter de le venger tout en assurant ses arrières en enchaînant les missions pour le tout Chinatown, tel un électron libre. Du grand classique.