Nina, étudiante en zoologie, entend bien prouver que le mythe est réalité, même si la science réfute l’existence d’un tel animal. Ce que la jeune femme ignore, c’est qu’avant de devenir une terre australienne, la Tasmanie fut le théâtre d’un drame : au XIXe siècle, un condamné, Alexander Pearce, s’évade de prison et se réfugie sur l’île, accompagné par sept de ses co-détenus. Cent jours plus tard, il est capturé, et avoue aux autorités que la faim l’a poussé à dévorer ses compagnons. Le tribunal, persuadé qu’ils sont encore en vie quelque part dans le bush, ne croit pas Pearce et le renvoie derrière les barreaux. Quelques mois plus tard, il s’échappe à nouveau avec un autre prisonnier, Thomas Cox. Dix jours passent avant qu’il ne soit découvert par un marin, avec les restes de Cox dans ses poches, alors qu’il lui reste encore suffisamment de nourriture pour survivre. Il sera pendu pour cannibalisme en 1824. En mettant les pieds sur l’île, Nina et ses camarades vont découvrir un village habité par les descendants de Pearce, des êtres consanguins qui ont hérité du goût de leur ancêtre pour la chair humaine…